L'amour de A à I

Publié le par LEMURIEN

 

 

L’amour de A à I

 

Il n’est de plus belle vibration que l’envie d’aimer

Cela tout le monde en conviendra sans hésiter

Il n’est de plus beau instant que l’enlacement de deux cœurs légers

Cela tout le monde se plait à l’évoquer

 

Ce doux frisson qui glisse dans votre corps abandonné

Cette sensation d’immensité dans le regard de l’être aimé

Ces gestes simples sans paroles échangées

Ces caresses qui vous ferait presque de joie pleurer

 

Tant de poètes l’ont longtemps déclamé

Tant de chansons l’ont parfaitement énoncé

Qu’il est parfois vain d’essayer d’innover

Et que d’original on ne fait que banaliser

 

Mais par de rares fois heureusement dans notre vie

Le bonheur s’évapore en fumées et en nausées

D’un chemin souriant on glisse dans le fossé

Qu’après la féérie on découvre la lie

 

Du tréfond des abysses infinies

Jaillit le malheur et le déchirement

D’une séparation brutale comme un cri

Qui vous déchire et vous vide complètement

 

Une fois l’étonnement et le choc encaissé

Viennent les questions et les doutes sans cesse rabachés

L’on cherche et tourne sans pouvoir s’apaiser

La hache du bourreau qui voudra bien vous achever

 

Vous tentez toutes les solutions sans vous arrêter

Vous envisager toutes les morts sans vous décider

Et pendant que vous vous manger les coudes car les mains sont usées

Vient le pire des châtiment que l’on puisse imaginer

 

Vous avez réussi à force d’inquiétudes de questions et de suppliques

A déclencher le courroux des dieux et la vengeance des reines

Vous inspirez un mélange  de haine  et d’indifférence malsaine

Vous paraissez tel un odieux tortionnaire sadique

 

Il ne vous reste plus rien que vos souvenirs enfouis

Dont vous doutez même parfois qu’ils aient existés

Le sol disparait sous vos pieds etourdis

Et vous chutez sans fin dans un hurlement blessé

 

L’indifférence disait quelqu’un est le plus grand des mépris

C’est aussi l’épée qui transperce le cœur brulant

L’acide qui brule les yeux qui cherchent ton regard ardent

La pelle qui creusera ma tombe lentement

Publié dans poeme

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T
<br /> Tes écris nous manque tu le sais ?<br /> Prend soin de toi, toute mon amitié.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Je ne sais qui est ce NOUS , mais tu vois, je suis encore là , et de toute façon j'ai un roman à finir .<br /> <br /> <br /> Merci beaucoup douce amie<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> J'étais inquiète de ton silence ... je t'embrasse d'une affectueuse amitié. Tu vas bien ?<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Amitié à laquelle je tiens beaucoup et qui m'honore !!!<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> De passage pour te laisser la trace de mon amitié.<br /> Tu vas bien ? bises<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> non mais tu n'y es pour rien , je suis juste nostalgique des beaux jours !!!<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> Je passe te souhaiter un bon week end en espérant que ton silence n'est pas du à de la lassitude ... bises affectueuses<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br />  je suis un peu las c'est vrai , ùais il en est ainsi de notre signe, aussi bien flamboyant pour construire l'amour , que titanesque pour le détruire<br /> <br /> <br /> Bises tendres et sincères<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> Brel était un grand monsieur qui vivait ses chansons, il parvenait à les habiter mais vivre la douleur, l'amour, l'indifférence, la peur, la peine, le regret c'est aussi la chanson de notre coeur<br /> ...<br /> Mille et douces pensées. Amitiés<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Et oui c'était un grand monsieur , et même si ses paroles sont parfois dures elles n'en gardent pas moins la beauté et la pureté<br /> <br /> <br /> Merci à toi mon amie et mon fil d'ariane<br /> <br /> <br /> <br />